25 octobre 1836 : l’obélisque se dresse dans le ciel parisien
En 1830 le vice-roi d’Égypte Méhémet Ali offre à Louis-Philippe un des deux obélisques du temple de Thèbes, vieux de 3000 ans et dédié à Ramsès II. C’est le deuxième cadeau diplomatique de l’Égypte à la France. En juillet 1827, Paris avait déjà accueilli un girafon répondant au nom de Zarafa, premier animal de son espèce à fouler le sol français.
Un cadeau pharaonique
En 1830 le vice-roi d’Égypte Méhémet Ali offre à Louis-Philippe un des deux obélisques du temple de Thèbes, vieux de 3000 ans et dédié à Ramsès II. C’est le deuxième cadeau diplomatique de l’Égypte à la France. En juillet 1827, Paris avait déjà accueilli un girafon répondant au nom de Zarafa, premier animal de son espèce à fouler le sol français.
et leurs hommages aux dieux, notamment Amon, dieu du soleil. Ces monuments, qui figurent un rayon de soleil pétrifié, sont le point de contact entre le monde des dieux et celui des hommes. Sculpté dans un monolithe de granit, l’obélisque occidental, celui qui fut choisi pour être le premier transporté à Paris, mesure 22,84 mètres et pèse 230 tonnes.
Une ingénierie sur mesure
Il fallut sept ans pour le démonter et le transporter en bateau de Louxor au centre de Paris, sans le briser. Ces opérations, que beaucoup pensaient impossibles, sont conduites à bras d’hommes et avec de simples machines à poulies.
Faute de bois et d’ateliers en Égypte, ces machines furent construites en France, sur les plans de l’ingénieur de marine Lebas, et remontées sur place. Elles permettent de coucher l’obélisque puis de le faire glisser sur 400 mètres jusqu’au Nil. Là, l’obélisque est chargé sur le Louxor.
Ce navire a été construit à Toulon. Il a un fond plat, un faible tirant d’eau et cinq quilles pour supporter la haute mer, ainsi que trois mâts démontables pour pouvoir passer sous les ponts de la Seine. Sa poupe détachable permet de charger le monolithe par l’arrière.
Le Luxor descend le Nil sur 750 kilomètres, jusqu’à son embouchure...
Lisez la suite de cet article de Françoise Berthou dans le numéro 47 de Lumières Internationales
Photos Pixabay
Comments