La planète, ce chef-d'oeuvre en péril

Aujourd’hui nous entendons parler de société de consommation et demode de vie largement tourné vers le plaisir éphémère. Bien sûr, ces notions varient selon le pays dans lequel

nous vivons. Mais, globalement, la surproduction mondiale destinée à satisfaire une demande croissante, reste une évidence dont, certes, nous avons conscience mais que nous ne prenons pas assez en considération.

Or le réchauffement climatique et la dégradation de la biodiversité sont des questions à la fois sérieuses et urgentes.

Une planète en urgence absolue

Nous ne pouvons plus nous cacher derrière l’ignorance. Des chiffres documentés existent et sont régulièrement publiés depuis maintenant plusieurs années. Les résultats des

chercheurs français nous alertent depuis longtemps. Le Muséum National d’Histoire naturelle et d’autres centres de recherches nous disent que la disparition de la biodiversi s’établit désormais à 7%. Un pourcentage énorme qui équivaut à environ 130 000 espèces parmi celles connus aujourd’hui.

Aujourd’hui, la notion de sixième extinction prend tout son sens d’autant que le projections pour les années à venir prévoient une accentuation de cette tendance.

En effet, les pertes qu’enregistrent la biodiversité de notre planète et leurs répercussions climatiques n’ont jamais autant progressé. Certes la disparition d’espèces fait partie du cycle naturel de la vie terrestre, mais aujourd’hui l’homme a accéléré cette disparition en l’augmentant artificiellement.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) publie chaque année une liste signalant les espèces éteintes ou en danger d’extinction. L’UICN en recense environ un millier par an ; cela peut sembler bizarre quand, en même temps, on note que les recherches des biologistes indiquent la découverte annuelle de 18 000 nouvelles espèces. Ce décalage s’explique par le fait que les mesures de prévention des espèces en danger et les études

effectuées se basent essentielleme sur les espèces végétales, oiseaux et mammifères. Or les biologistes prennent également en considération toutes les espèces et sous espèces

d’invertébrés qui souffrent d’une connaissance moins avancée.

Des prévisions alarmistes

Les prévisions sont préoccupantes. En effet si nous ne fausons rien ...

Lire la suite ici

Image par Chris LeBoutillier de Pixabay