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The knocker-uppers


La révolution industrielle du début du XIXème siècle provoqua un exode rural massif vers les villes et imposa un modèle de production en usine avec des journées de travail de 12 à 14 heures.

Les horaires d’embauche impliquaient des réveils plus que matinaux pour les ouvriers et les ouvrières harassés par le travail de la veille.

Le réveille-matin étant à l’époque un objet à peu près inconnu, et la nature ayant horreur du vide, apparut alors un ‘’petit métier’’ bien singulier : celui de réveilleur ou knocker-upper.

Le job consistait à réveiller les travailleurs devant se lever avant l’aube ; fort d’un contrat tacite passé avec les intéressés, pour quelques pence, le knocker-upper déambulait dans les faubourgs ouvriers et toquait aux fenêtres des prolétaires endormis, généralement avec une longue perche de bambou.

Comme dans tout travail, il y eut en la matière des innovations : la plus étonnante fut portée par la réveilleuse Mary Smith qui tiraient de leur sommeil ses clients à l’aide d’une sarbacane envoyant des pois secs sur les carreaux !

La démocratisation du réveille-matin mit peu à peu fin à ce petit métier ; cependant, les historiens n’ont toujours pas élucidé un petit mystère ; qui donc se chargeait de réveiller les knocker-uppers ? La question reste entière…

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